Les Etats-Unis restent-ils un creuset des nations

Les Etats-Unis restent-ils un creuset des nations?

Pour pouvoir répondre à cette question il faudrait d'abord se demander s'ils l'étaient. En effet tous les Américains sont des immigrants. Il y a même des théories qui disent que les Amérindiens (les "Native Américains", c'est-à-dire les indigènes) sont venu de l'Asie. Dans ce sens la nation américaine est constituée de tous les citoyens juridiques des E-U (Etats Unis). Ainsi les pionniers ont quittés leurs patries (en premier lieu l'Europe) pour construire un nouveau pays et pour former une nouvelle nation. Mais la question concerne plutôt les nations immigrés postérieurement à cette construction. Il s'agit donc de voir si ceux-là sont aussi devenu des Américains surtout dans l'aspect de l'intégration. Pour cela il primordial de prendre en considération la situation à la fois économique et mentale, qui en émane en grande partie, de leur immigration. La présentation de l'actualité et l'orientation, surtout politique, nous permettront ensuite de faire des prévisions sur le développement avenir des résidents des E-U.

D'abord il faut dire que la majorité, notamment la population WASP (blanche, anglo-saxonne et protestante) cesse de plus en plus de cette position. En effet, les minorités ont un accroissement beaucoup plus rapide comme le révèle les documents 1 et 3. La majorité sera donc composée des minorités comme c'est déjà le cas dans les grandes villes. Ce phénomène réduit naturellement l'influence de la population blanche même si c'est encore elle qui détient essentiellement le pouvoir politique et économique.

Or cela peut être à l'origine d'une désintégration. Car les groupes minoritaires trop grands se rassemblent souvent dans leurs propre quartiers. Ils s'isolent donc en quelque sorte du reste de la population. Les nouveaux immigrants s'y retrouvent très bien sans parler l'anglais, sans autre contact qu'avec leurs compatriotes. Cette situation est d'autant plus insouhaitable que ces nouveaux sont parfois fortement dépendant des autres parce que faute d'une formation adéquate ils ne peuvent être employés que par ceux-là. De cette relation de dépendance résulte tout un réseau de protectionnisme organisé qui s'oppose carrément au libéralisme américain et donc au "américain dream" (rêve américain) qui consiste à faire fortune par sa propre force de travail, par une volonté firme et donc en grimpant l'échelle du succès marche par marche. Tous ces phénomènes mentionnés sont les plus marquants en Californie qui, comme les documents 4 et 5 le montrent, accueil la plupart des immigrants surtout hispaniques et asiatiques.

Mais il y a aussi des individus qui ont vécu une insertion, du moins dans la vie économique. Ainsi ils prouvent que le s préjugés des immigrants causant des charges financiers ne sont pas toujours justifiés. En effet ils représentent cette idéologie américaine ou chacun est valorisé par le travail et les ressources qu'il fournit. Ils respectent les lois et sont juridiquement des bourgeois américains. La question qui se pose ici est s'ils doivent assimiler la culture américaine. Or qu'est-ce que la culture américaine (document 2)?

Ne restent que les immigrants clandestins. On leur reproche essentiellement l'occupation des emplois des Noirs. Or ce sont, surtout pour les mexicains, souvent des travaux agricoles payés moins que la loi l'ordonne.

Il n'y a donc pas de véritables obstacles à une intégration des immigrants sauf la volonté. La politique continue donc à être favorable à l'intégration et espère même des améliorations par celle-là. Car de toute façon les seuls immigrants pouvant causer des problèmes économiques sont ceux qui passent clandestinement et incontrôlablement la frontière mexicaine.

Ainsi on peut dire que les E-U resteront un pays d'immigrants. Néanmoins le creuset des nations n'est pas probable d'être réalisé. En effet il s'agit ici plutôt d'une macédoine des nations qui vivent dans une communauté économique. Or c'est peut-être ce qui cet aspect particulier aux E-U, le fonctionnement d'une société contenant autant d'origines et de cultures.