Dissertation
La conscience de soi suppose-t-elle autrui?
Il y a de grandes difficultés à définir les relations entre la conscience et les autres. Il est donc intéressant à voir si cette conscience suppose autrui pour pouvoir se connaitre soi même. La question est donc si elle peut se voir comme dans un miroir ou non. Nous verrons ce qu'on peut répondre de différents points de vue et ensuite ce qui est valable pour tous les approches.
En suivant les idées de Sartre il semble difficile pour un homme de se voir soi même de la manière dont les autres le verraient si l'individu n'a pas beaucoup d'expérience sociale qui lui clarifie la vision des autres. Un homme a besoin d'être constamment rappelé par la société de sa manière de se comporter pour qu'il ne tombe pas dans la pensée qu'il état ce qu'il croyait être. En fait l'homme a des grandes difficultés de se voir comme les autres le verraient et donc il ne fait que se rappeler comment d'autres ont vu tel ou tel actes pour transférer cela sur une autre situation. Mais la vrai vue d'extérieur indépendante des autres et de même semblable à leur vision n'existe que très rarement.
D'après les nouvelles théories scientifiques la fameuse loi universelle de la nature jamais précisément définie semble admettre le hasard et donc aussi la liberté d'un point de vue matérialiste en s'opposant au déterminisme qui a été longtemps lié au méterialisme. Il faut prendre en compte la question si dans cette construction de théories il faut autrui pour se connaitre bien qu'au moins une partie du moi est en soi. Pourtant ces théories ne voient pas le moi comme une chose qu'on pourrait étudier mais plutôt comme une information. L'étude de ce moi vu comme programme de l'être humain ne se montre que vraiment lors de son exécution et donc lors de l'interaction avec les autres. Si quelqu'un à une nature ayant un certain caractère cela peut être théoriquement une donnée qu'on pourrait vérifier sans autrui mais dans la pratique ces comportements ne se montrent qu'avec les autres et donc il faut autrui pour se connaitre. Une telle qualité humain pourrait être le courage qui se vérifie aussi dans le monde sans les autres. Pour revenir au point que l'intériorité pourrait être différente de ce qui apparait il faut se demander si ce qui apparait n'est pas son vrai caractère et l'autre qui ne se montre jamais est vraiment le plus vrai comme on le dit Sartre. Donc dans un matérialisme moderne qui admet l'existence d'un intérieur il faut aussi autrui parce que seulement la partie de cet intérieur qui se montre est ce qui est vrai et ce qui est en fait visé par les jugements sur les qualités humaines qu'on attribue. Tout ce qui ne se montre jamais n'est que potentiel sans valeur avant de se montrer réellement.
La connaissance de soi suppose la pensée et celle ci le langage. Il faut la pensée parce que c'est dans elle qu'on puisse se connaitre. Toute pensée nécessite un langage et un langage ne peut venir que de l'extérieur. Il faut donc autrui. Les termes dans les quels l'individu se définit doivent être données par la société donc on a besoin d'autrui pour avoir conscience de soi même. Un enfant qui ne sait pas encore parler un langage et qui donc ne pense pas encore et en fait n'est pas une personne (même si pour des raisons d'étique on dit souvent le contraire). Et puisqu'il ne 'pense' pas il ne peut pas se connaitre ce qui semble bien logique.
La vision de soi suppose aussi qu'on classifie ou juge ce qu'on voit sinon elle ne fait pas de sens et n'est pas complète. Donc il faut autrui qui ne donne pas seulement la langage mais qui donne aussi le système de valeurs. Pour cela la présence continue d'autrui n'est pas nécessaire mais il le faut pour pouvoir transmettre ce système. Donc la présence est très importante lors de l'éducation et de la formation mentale de l'enfant. Pour souligner l'importance de ce système de valeurs on peut s'imaginer un homme qui n'a jamais vécu en société. Même s'il arrive à voir ses actions comme d'autres les ferraient cela lui servirait à rien parce qu'il n'aurait pas d'idéal à suivre au quel il pourrait se comparer objectivement ou même subjectivement.
Si on part de l'hypothèse démodée que presque tout dans l'homme son caractère inclut est déjà donné à la naissance il ne faut pas autrui pour se connaitre. Mais pour tous les points de vue qui disent que le caractère et le comportement humain sont des effets d'un processus de développement, comme le dit Freud, il faut autrui pour qu'il y ait un soi. L'être ayant un physique humain mais sans rapports sociaux n'est pas vraiment une personne et donc il faut autrui pour avoir quelque chose à connaitre. Même si sans autrui on pourrait avoir conscience du soi cela ne servirait à rien parce que ce soi n'existerait pas où serait vide.
On voit qu'il faut absolument autrui pour pouvoir se connaitre soi même parce que d'après tous les théories autrui intervient dans aux moins un des différents contextes. Cela montre comme notre soi et notre personnalité sont intimement liés à la vie en société qui est donc la grande base de presque tout ce que nous sommes.
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